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dimanche 14 novembre 2010

L'Escarboucle, une nouvelle brasserie du Jura qui va briller !

L'Escarboucle est une pierre précieuse bien connue en Bourgogne et en Franche-Comté, car associée à la légende de la Vouivre, ce serpent ailé légendaire. Portée sur son front par la Vouivre, l'Escarboucle lui sert à se diriger la nuit. Le seul moment où la Vouivre la pose, c'est lorsqu'elle se baigne, de peur d'abimer sa pierre précieuse.

Depuis cet été, l'Escarboucle c'est aussi une nouvelle brasserie qui vient d'ouvrir ses portes à Tavaux (Jura). Benoit, son jeune brasseur, mais néanmoins brasseur amateur de longue date, propose déjà une jolie gamme de 6 bières (blanche, triple, blonde, ambrée, brune et noire) ; au grès des saisons, des bières saisonnières viendront enrichir la palette selon l'inspiration.


Je vous propose, aujourd'hui, de découvrir l'Escarboucle Triple, une blonde désaltérante et rafraichissante.

Authentique bière artisanale, non filtrée et non pasteurisée, la Triple, comme toutes les bières de l'Escarboucle, est une bière de fermentation haute et refermentée en bouteille. 
 
Au service, elle se couvre d'une fine mousse blanche peu persistante et rayonne d'un joli blond doré et limpide.

Au nez, elle développe des arômes assez équilibrés, doux et plaisants.

Finement pétillante en bouche, on a affaire à une bière légère, désaltérante et plutôt réservée aux amateurs de bières amères aimant la verdure !

Le tout donne une sympathique bière rafraichissante à déguster à l'apéritif.

Cette bière, comme tout le reste de la gamme de l'Escarboucle est en vente sur www.authentic-bieres.com.

dimanche 16 mai 2010

La Crécelle : une brasserie qui va faire du bruit !


Connaissez-la Crécelle ? Non pas cet instrument de musique que l'on fait tourner pour faire du bruit, mais cette brasserie artisanale de Bourges (Cher), qui propose une belle carte de bières originales, ainsi que des stages pour apprendre à fabriquer sa propre bière.

Petit tour de la liste des recettes concoctées par le maître-brasseur Benoit Bolzan :
  • pour les plus traditionnelles : blonde, blanche, brune et ambrée façon Abbaye ;
  • un peu d'originalité : au miel, au chanvre et aux noix ;
  • carrément originale : bière rouge aux orties.
Benoit brasse des bières de fermentation haute, non-filtrées, non-pasteurisées et refermentées en bouteille. Ici, point de colorant, ni de conservateur... que des ingrédients naturels et de qualité.
 Et les spécialistes ne s'y trompent pas. Les bières de la Crécelle ont été récompensées à plusieurs reprise lors des concours professionnels :
  • Fourquet d'argent* en 2008 pour l'ambrée façon Abbaye ;
  • Fourquet de bronze* en 2010 pour la blanche ;
  • Fourquet d'argent* en 2010 pour la blonde.




Après les avoir toutes dégustées (merci Benoit pour les échantillons !), je vous livre ma dernière dégustation en date, la Crécelle ambrée façon Abbaye :
  • belle couleur dorée avec un léger trouble ;
  • mousse blanche fine et abondante d'une excellente tenue ;
  • au nez, elle est très aromatique avec un mélange harmonieux d'odeurs d'épices et de fraicheur citronnée ;
  • en bouche, le pétillant est intense. Elle est équilibrée, douce, pleine de saveurs et néanmoins rafraîchissante avec une pointe d'amertume en fin de dégustation.
Cette bière est un vrai grand plaisir de dégustation et peut accompagner, dixit son maître-brasseur, une carbonnade, une viande en sauce ou tout simplement à l'apéritif.


A découvrir sur www.authentic-bieres.com.

 
* : récompense attribuée lors du concours organisé chaque année par le Musée Français de la Brasserie à Saint-Nicolas-de-Port (54).

vendredi 23 avril 2010

Terre de Bière... de Mars



Depuis 2008, Isabelle Donnat et Florent Langlois brassent de la bière à Limas (69) au pied des vignes du Beaujolais, sans complexe et ils ont bien raison dans leur brasserie Terre de Bières.

Après 2 ans d'activités, cette brasserie artisanale propose déjà une belle carte de bières : blonde, blanche, rousse, ambrée et noire, ainsi que 2 bières de saisons : Noël et Mars.





La salle de brassage





Petit retour sur la dégustation de la bière sortie pour le printemps, la Terre de Bières de Mars, un moment très agréable !

Dans le verre, cette bière présente une jolie robe rousse-cuivrée. On a affaire à une bière plutôt transparente, même si elle est refermentée en bouteille, qui présente une mousse fine assez persistante.

Au nez, elle dégage des arômes intenses, plaisants, assez doux et sucrés.

A la première gorgée, on y découvre un breuvage dont les saveurs sont moyennement fortes, équilibrée entre le sucrée du caramel et les agrumes. Elle laisse une très légère amertume en fin de bouche et surtout une sensation très plaisante, qui donnent envie que le printemps dure le plus longtemps possible !


Prochainement disponible sur www.authentic-bieres.com

samedi 10 avril 2010

Rivière d'Ain : une vallée, mais pas seulement !



Située au centre des Pays de l'Ain, la Maison de Brasseur élabore 4 bières toute l'année :
  • la Rivière d'Ain (blonde)
  • la Thou (blanche)
  • la Bresse (ambrée)
  • la Mont Bugey (Rousse)
et 1 bière de Printemps. Son brasseur, Patrice Pobel, est toujours en recherche de recettes ancestrales pour nous rappeler des goûts disparus.


La Rivière d'Ain blonde a été 2 fois médaillées au Salon de l'Agriculture de Paris (médailles de bronze en 2008 et 2010).


C'est une bière de fermentation haute, non filtrée, non pasteurisée et refermentée en bouteille.

Elle présente une belle mousse blanche, fine et persistante dans le verre.

Au nez, elle est très aromatique et développe des arômes fruités qui peuvent rappeler l'abricot.

Dans le verre, elle est lumineuse et d'une belle couleur jaune tirant vers le cuivré.

En bouche, elle est toute en rondeur, bien équilibrée avec des saveurs fruitées. Très peu amère, elle conserve une bonne longueur en bouche qui permet de bien en garder le souvenir.

Cette bière est le résultat d'un travail de qualité par un brasseur exigeant pour ses produits. Nul doute que cette "Rivière d'Ain" continuera de faire parler d'elle à l'avenir.

Prochainement disponible sur www.authentic-bieres.com

dimanche 4 avril 2010

L'Agrivoise : la brasserie ardéchoise qui monte !


La micro-brasserie ardéchoise L'Agrivoise a encore été récompensée au concours national 2010 organisé par le musée français de la brasserie à Saint-Nicolas-de-Port (54). Ce concours récompense les brasseurs de petites quantités et a attribué deux Fourquets en 2010 à cette brasserie ardéchoise (argent pour la brune et bronze pour l'ambrée d'hiver) après en avoir déjà attribué un en 2009 pour leur bière ambrée.

Ces 3 récompenses obtenues en deux ans viennent récompenser justement cette jeune brasserie installée à Saint-Agrève, sur le plateau ardéchois, dans les locaux d'une ancienne scierie à 2 pas de l'ancienne gare.

Des noms évocateurs, la "Commun'Ale", la "Pesée", la "Sous les Pavés" ou "l'An que Ven", décrivent finalement assez bien leurs bières. On a affaire à des bières authentiques, sans épice, équilibrées et accessibles à tous.

La "Sous les Pavés", Fourquet d'argent en 2010 au Concours des Saint-Nicolas-de-Port mérite qu'on s'y attarde un peu. C'est une brune bien noire avec une mousse brun clair. Au nez, on y retrouve des odeurs de café et de torréfaction bien marquées. A la première gorgée, on sent bien toute son ampleur en bouche avec, là encore, un goût café ou cacao prononcé et un final long avec une légère amertume.


En conclusion, une brasserie à découvrir... ses bières, bien évidemment aussi.

Prochainement disponible sur www.authentic-bieres.com

lundi 1 mars 2010

La brasserie Entre 2 Mondes à l'honneur sur Télé-Québec


Terres d'échanges
 "Terres d’échanges" est une émission de Télé-Québec, qui présente des individus qui ont osé l’aventure de l’immigration et partagent leur vision d’un monde sans frontières.



Dans cet épisode spécial "France", vous y découvrirez mon brasseur québecois fétiche, Daniel, et sa copine Fabienne, installés à Mouthier-Haute-Pierre dans le Doubs. Si vous vous connectez de temps en temps sur mon blog, vous verrez que j'avais fait mon premier article sur leur bière blanche, l'Inuk. Je vous invite à leur rendre visite tout d'abord pour goûter leur bières, qui sont formidables, mais aussi pour partager un moment avec eux dans leur brasserie.


Résumé de l'épisode :
C'est le terroir et l'idée de devenir des producteurs artisans qui ont séduit Daniel Longval et le couple Isabelle Mihura/Jean-Jacques Etcheberrigaray dans leur projet d'immigration. Après avoir quitté le Québec, Daniel a vécu longtemps en Suisse où il a travaillé comme fromager et affineur. Très intéressé par la production de bière artisanale, et ayant fait ses classes de brasseur au Québec, il s'est  finalement installé en Franche-Comté (France) avec sa conjointe d'origine suisse. Ensemble,  ils ont fondé la brasserie artisanale Entre deux mondes. De leur côté, Isabelle et Jean-Jacques sont tombés en amour il y a 10 ans de la région de Charlevoix. Leur élevage de canards pour le foie gras, « La Ferme Basque », fait honneur à leurs origines basques. Ils y produisent du foie gras selon une méthode ancestrale, traditionnelle dans le Sud-Ouest de la France. Forts de leur expertise, Daniel Longval et le couple Mihura/Etcheberrigaray contribuent à promouvoir la consommation locale et responsable.

http://video.telequebec.tv/video/3120/france

J'espère vous avoir donné l'envie de pousser la porte de la brasserie Entre 2 Mondes.

vendredi 26 février 2010

Par toutatis, osez la Mandubienne brune !

Encore un satisfecit, avec cette Mandubienne brune, pour Virgile et la Brasserie des Trois Fontaines, dont j'ai parlé précédemment avec la Téméraire au marc de Bourgogne.
 

Mais avant de parler de la bière en question, il est important de faire un peu d'étymologie.

C'est quoi un mandubien ? Une pièce de squelette de dinosaure ? Un instrument de musique ?

Hé bien non, les mandubiens étaient le peuple gaulois qui résista vaillant à Jules César dans le Haut-Auxois et plus précisément à Alésia. Voilà, celà méritait d'être dit. Bon, j'avoue, j'ai un peu triché, car j'ai cherché sur Wikipédia (pour en savoir plus).



Les bières de Virgile sont conçues avec du malt régional et du houblon aromatique français. Ce sont des bières de fermentation haute (ajout de levures) avec mise en garde (refroidissement) ; la bière est non filtrée et refermente en bouteille. Cette méthode naturelle permet de lui donner sa mousse et son pétillant bien particulier. Point de pasteurisation pour cette bière, ce qui permet d'en conserver toutes les saveurs et les parfums. Alors, lors du service, la bière restera naturellement trouble, synonyme d'un produit authentique et vivant.

Avec la Mandubienne brune, on a affaire à une bière très sombre, noire, qui a tous les atours extérieurs d'une stout. Elle offre une belle mousse très fine et assez peu persistante (rien à voir avec la mousse crémeuse d'une Guiness). Au nez, on y retrouve des parfums classiques de malts torréfiés, qui peuvent évoquer, selon les souvenirs olfactifs que l'on a, le café, le caramel ou le chocolat. Moyennement dense en bouche et finement pétillante, la Mandubienne brune est bien équilibrée et offre au final une légère amertume caféinée.

Amoureux de la Guiness, j'ai pris un réel plaisir avec cette Mandubienne brune. Cette bière a obtenue un Fourquet d'Or en 2006 au concours national des brasseurs à Saint-Nicolas-de-Port, une vraie référence pour les artisans brasseurs.

Ne pas en abuser, elle titre tout de même 7% d'alcool, sinon le ciel risque fort de vous tomber sur la tête !

mercredi 17 février 2010

Peur de rien ? Testez la Téméraire au Marc de Bourgogne.

Fabriquée en Bourgogne, où les brasseries artisanales sont plutôt rares (je ne vois pas pourquoi ?), la Téméraire aromatisée au Marc de Bourgogne est l'une des 3 Téméraires fabriquées par Virgile Berthiot à la Brasserie des Trois Fontaines, en Côte d'Or. Virgile a négocié le droit de continuer de brasser les Téméraires après la fermeture de la Brasserie du Téméraire au milieu des années 2000 et bien lui en a pris de faire survivre ces produits : Téméraire au Cassis, aux Epices de pain d'épices ou aromatisée au Marc de Bourgogne.

La Téméraire aromatisée au Marc de Bourgogne est une bière blonde de fermentation haute, brassée à partir de malts d'orge et de froment et délicatement aromatisée au marc de Bourgogne. Elle affiche une jolie couleur blonde dorée dans le verre et une mousse bien persistante.

Au nez, on reconnait assez facilement le marc de Bourgogne sans pour autant masquer les parfums de la bière.

En bouche l'ensemble est équilibré : le marc adoucit bien l'amertume et lui donne beaucoup de rondeur (de gras comme on dirait pour une dégustation de vin). L'amertume de la bière est néanmoins présente très légèrement en fond de bouche.

La Téméraire aromatisée au Marc de Bourgogne est une excellente alternative à toutes ces bières industrielles aromatisées aux alcools en tout genre. A essayer d'urgence !

Bonne dégustation.

dimanche 7 février 2010

La bière : un peu d'histoire

 

Les premières traces de brassage d'une boisson qui était un peu l'ancêtre de la bière ont été retrouvées sur des tablettes d'argiles sumériennes (-4000 av JC). Il y est fait mention d'une boisson fermentée à partir d'orge, de blé, d'épeautre et de millet.


Les égyptiens ont été de grands brasseurs qui ont perfectionné les recettes en y ajoutant diverses épices, telles que le gingembre et  aussi du miel. Dans le terres barbares sous influence romaines, les gaulois en avaient fait leur boisson nationale... ce qui n'était pas tout à fait dans la culture romaine, qui était plutôt basée sur la vigne et le vin !





Au fil des siècles, les techniques ont continué de s'améliorer principalement en Allemagne, en Autriche, en Belgique et en France où des moines eurent l'idée d'utiliser le houblon comme aromate au début du Moyen-Âge. A cette époque des grands pèlerinages, la réputation de la bière brassée dans tel ou tel monastère devenait un argument publicitaire pour le passage des pèlerins... hé, oui, on peut dire que les moines ont inventé la publicité !


Les techniques ont peu évolué jusqu'au milieu du 19è siècle où avec la progression de la science (merci Pasteur !), on comprend enfin le rôle des micro-organismes dans la fermentation alcoolique. Toujours grâce à Pasteur, l'amélioration des conditions sanitaires permet de réussir un peu plus souvent ses brassins. Les techniques industrielles permettent aussi de mieux maîtriser les températures lors du brassage  grâce à la réfrigération, de filtrer, de soutirer sous-pression. On peut enfin fabriquer de la verrerie de manière industrielle (fini de boire la bière dans le crâne de son ennemi !) et embouteiller en plus grande quantité pour diffuser le produit sur de plus longues distances.

Revers de la médaille de l'industrialisation, des milliers de brasseries fermèrent dans toute l'Europe et les premiers grands regroupements commencèrent à la fin du 19è siècle pour former les grands groupes que l'on connait aujourd'hui : InBev, Heineken, Guiness...

A la fin des années 40, et deux guerres plus tard, le paysage brassicole français ne compte plus que les grandes brasseries issues des regroupements et rachats suite à faillites. La diversité s'en trouve appauvrie et ne subsiste que la production de bières de masse standards. Et tout cela dura jusqu'au milieu des années 80, où on enregistre enfin la création des deux premières brasseries artisanales depuis près d'un demi-siècle. Ce lent mouvement, au début, s'est amplifié dans les années 2000 pour compter plus de 300 brasseries artisanales aujourd'hui, ce qui crée à nouveau une richesse et une diversité de produits qu'on avait oublié... et surtout ces nombreuses brasseries artisanales offrent  enfin une réelle alternative aux bières industrielles standards que l'on trouve dans les supermarchés. Le plus dur étant de mettre la main sur ces perles du terroir au détour d'une divagation touristique.

mardi 26 janvier 2010

Viva la Vivat !

A force de parler de bières artisanales avec mes amis, ils finissent par faire des échanges avec moi et me proposer, non pas sur le blog, mais en liquide et en houblon, des bières qu'ils apprécient particulièrement. Donc, celle-ci est une découverte de Rémi (il se reconnaîtra) !

La Vivat est brassée dans l'ancienne Abbaye Bénédictine à Cateau, dans le département du Nord. Cette brasserie historique a été entièrement rénovée pendant 4 ans par un passionné qui a racheté le lieu pour produire à nouveau de la bière.

Pour en savoir plus :
http://www.brasserieducateau.com/brasserie.html

Médaille d'Or au Concours Général Agricole de Paris en 2008, la Vivat Triple affiche un 8,3% d'alcool sur l'étiquette (http://www.dailymotion.com/video/x4or74_medaille-dor-pour-la-vivat-triple-d)

La bouteille, en format 50 cl, est un récipient en grès, original et rustique. Sinon, pour la bière, on a affaire a une bière blonde plutôt équilibrée, au nez de houblon et aux effluves florales et aromatiques. Elle est assez fruitée et fraîche et laisse percevoir des notes d'agrumes et d'herbacées avec peu d'amertume.

A tester avec un plat du terroir du Nord de la France, du genre carbonnade flamande... bon appétit.

mercredi 20 janvier 2010

La Bête des Vosges... elle attaque !

Connaissez-vous la Bête des Vosges ? Non, pas la bête qui, au cours de l'année 1976, égorgea près de 200 moutons et plusieurs boeufs dans le département des Vosges sans qu'on la capture... mais la bière ambrée brassée à la "brasserie artisanale des Vosges" à Dommartin-les-Remirmont !


La Bête des Vosges est une bière de type "Ale ambrée" à fermentation haute, brassée à base d'orge, de blé et d'épices. Sa mousse est fine et dense. De couleur caramel et presque limpide, elle dégage un puissant parfum de miel caramélisé. En bouche, elle est puissante et ne laisse pas indifférent. On y retrouve un bon équilibre entre le malté, le sucré et les épices (girofle et cannelle). Légèrement amer en fin de bouche, c'est une bière complexe et agréable à boire... avec modération, car avec ses 8% d'alcool, elle attaque dure !!!


A déguster fraîche, mais pas glacé, elle se marie bien avec le chocolat, qui est pourtant assez difficile à accompagner (hormis avec les vins doux naturels) ; le chocolat ayant trop souvent tendance à écraser les vins par son sucré et sa puissance.


Bonne dégustation...

mercredi 13 janvier 2010

Vos expériences brassicoles nous intéressent !

Ce blog étant dédié au partage d'expérience autour des bières artisanales, le moment est venu de vous exprimer pour nous faire découvrir une bière que vous avez particulièrement appréciée.

Je compte sur vous pour parler, en commentaire de cet article, d'une bière artisanale en disant tout le bien que vous en pensez. Je m'engage, en contre-partie, à reprendre vos commentaires dans un article dédié, d'y ajouter un maximum d'information sur la bière en question pour que chacun puisse réagir dans les commentaires de l'article.

Messieurs les buveurs de bières (ou mesdames ?), tirez les premiers...



mercredi 6 janvier 2010

Savoir apprécier une bière ou l'art de la dégustation

Pour déguster une bonne bière d'artisan (ne s'applique pas vraiment à une Kro ou à une 16), on utilise finalement la même technique que pour une dégustation de vin.


Tout commence par le choix du verre et le service.

Chaque bière ayant en principe son propre verre étudié pour la dégustation, il va être difficile d'avoir le bon verre pour chaque bière. Le plus simple est de choisir un verre tulipe qui permet de garder les arômes dans le verre.

Ensuite, la température de service est importante. Si certaines se dégustent à 5°C, d'autres seront bien plus appréciées à 10-12°C. Parfois, l'étiquette indique la température idéale de service. Si ce n'est pas le cas, préférez une température pas trop fraîche pour en saisir tous les arômes.

Le service se fait, bien évidemment, verre incliné pour éviter de le remplir de mousse... Un verre trop plein et c'est votre nez qui trempe dans la mousse... alors, dur, dur de humer avec le nez plein de mousse. Donc, en conséquence, remplissez votre verre à moitié.
Il faut tout d'abord savoir observer le breuvage et sa mousse dans son verre... le dorée d'une belle blonde ou le feu d'une jolie rousse brillante dans son verre est déjà une première étape vers le plaisir (on se calme, je ne parle que de bière !). Sachez observer sa couleur, son éclat et sa brillance. Une bonne persistance de la mousse pendant 2 à 3 mn est un gage de qualité.
Ensuite, prenez le temps de la humer Recherchez son odeur : fruit ou grain torréfié ?
Le moment est enfin venu de porter le verre à vos lèvres, d'en prendre une bonne quantité et de la mâcher délicatement pendant plusieurs secondes pour en extraire les arômes en bouche. A ce moment, c'est votre mémoire sensorielle qui va travailler. Elle va rechercher à y associer des mots ou des images : arômes d'épices, fruités, floraux, boisés, grillés ou de cuir... c'est votre cerveau qui travaille et qui recherche dans votre disque dur un souvenir à associer à la sensation olfactive après passage par l'arrière bouche. En bouche, vous en apprécierez aussi la saveur (salé, sucré, acide et amer) et son corps (puissant, sec ou complexe).

Pour vous aider, si besoin, un lien intéressant avec une belle roue des flaveurs :
www.fureurdesvivres.com/images/fdv_4_dom_Biere__Roue_des_flaveurs.jpg

Maintenant, il ne me reste plus qu'à vous souhaiter une bonne dégustation... avec modération (car techniquement les papilles saturent assez vite). Quoi ? Vous pensiez à autre chose ?